Salon de l'Afrique 2017 - 3ème édition

Edito
Créé en 2013, le Salon de l’Afrique est une initiative d’Europe Cameroun Solidarité. Comme dans les deux
précédentes éditions, c’est en collaboration avec différentes associations que le Salon continue à s’inscrire dans une vision pérenne, persiste dans son objectif de promouvoir un regard nouveau sur l’Afrique et afrme avec insistance l’urgence de la construction d’une mondialisation plus éthique qui ne détruirait plus la planète et ne laisserait plus aucun humain sur le bord du chemin.

Cette fois, son engagement en faveur d’un Humanisme vécu et d’un Universel multi-colore et son enracinement dans le creuset culturel, économique social rhénan et dans sa longue tradition d’ouverture, d’accueil et de métissage met l’accent sur le Libérateur de Strasbourg et de son indéniable destin africain. Le choix de cet accent est doublé de celui mis sur d’autres personnalités d’hier voire d’aujourd’hui et redonne tout son sens au choix opéré dès la 1ère édition de faire de la Ville de Strasbourg, un haut-lieu de la construction
européenne, capitale de la démocratie et des droits de l’homme, la vitrine de développement de cette idée.
C’est sans hésitation que ses personnalités joignent leurs voix au travers d’expositions, animations pour toutes et tous et par théâtre interposés au rôle réaffirmé du Salon en tant que tribune en faveur de l’Universalité de l’Humanisme.

Comme les précédentes, cette troisième édition décline, l’engagement éthique au travers d’un programme culturel auquel contribueront des personnalités et des citoyens d’Europe et d’Afrique afn de continuer à relier les peuples et à mettre en dialogue le Singulier et l’Universel. Elle nous invite à partager nos doutes et nos attentes pour que naisse l’espoir. C’est uni-e-s que nous avons gagné la guerre contre l’intolérance et la haine il y a de cela plus de 70 ans. Nous la regagnerons chaque fois que nous serons uni-e-s par l’ouverture d’esprit et si nous sommes uni-e-s pour donner une chance à l’humanité.
Elle nous convie à confirmer uni-e-s qu’il se trouvera toujours assez de personnes pour scier tout fondement de
l’intolérance et de la haine. Elle incite ce qui reste encore d’abeille (devenue une espèce en voie de disparition) de ne jamais butiner ces fleurs de la haine, qu’elles se maquillent en bouton, en bourgeon ou qu’elles soient en floraison car, elles portent en germe des grains de pollens empoisonnés. Les parties prenantes de cet engagement d’outre-tombe  et aujourd’hui forment le vœu que des abeilles sages et intelligentes détectent et circonscrivent leurs redoutables poudres, tantôt incolores et inodores mais jamais indolores pour les êtres les plus fragiles ou fragilisés qu’elles étourdissent et anesthésient.
Liliane Tetsi